MaxiMinus, l’Apéritif Signature du CabochéR
Pour que votre visite soit un moment d’exception, le Capitaine a imaginé un Apéritif Signature, baptisé le MaxiMinus et composé uniquement de produits locaux (ça, vous le savez, c’est le credo du CabochéR : https://cabocher.fr/circuits-courts/).
Alors, je vous présente la composition de notre Apéritif Signature MaxiMinus :
* Une cerise à l’eau de vie,
* Recouverte de « Cœur d’Arlicot », une alliance subtile des vins de l’Orléanais, d’eau de vie de cerise et de sirop de griotte (https://www.covifruit.com/coeur-arlicot/). Ce vin est élaboré en collaboration avec la Confrérie des mangeux de cerises des bords du Loiret (http://confreriescentreloire.fr/index.php/CONFRERIE-GOURMANDE-DES-MANGEUX-DE-CERISES-DES-BORDS-DU-LOIRET/id-menu-59.html?back=1)
* Le tout est baignée dans un rosé pétillant nommé Hymne aux Oiseaux élevé par Edouard Montigny du Vignoble du Chant d’Oiseaux (https://www.vignobleduchantdoiseaux.fr/)
Vous avez remarqué, cerise, cerise ou cerise. Et en même temps, Saint-Hilaire-Saint-Mesmin s’est auto-proclamé Capitale de la Cerise ! Alors profitons de nos très beaux et bons produits régionaux !
Pourquoi ce nom ? MaxiMinus ?
Là, je vais vous raconter une histoire, une très belle, très vieille et très longue histoire… La grotte du dragon de Béraire.
Dans les années 490, Euspice, l’archiprêtre de l’église de Verdun se présente devant Clovis pour implorer sa clémence. Euspice avait… Oui, mais là, c’est une autre histoire ; revenons à nos moutons ou plutôt à notre dragon !
Clovis lui pardonne et s’attache ses services et ceux de son neveu Mesmin. Au moment de sa retraite (sujet d’actualité !), Clovis donne à Euspice un domaine royal inoccupé appelé Micy, situé sur la presqu’île de Micy entre Loire et Loiret. Il s’y retire pour établir un monastère puis profiter d’ un bon repos. Les moines avaient l’habitude de se réfugier en ce lieu éloigné des tumultes. Voilà qui donne naissance à l’abbaye de Saint-Mesmin-Micy, qui s’agrandira rive droite avec notamment la Villa Béraire (Berarius, premier nom de la commune de La Chapelle Saint Mesmin).
Sous cette villa, faisant partie du domaine de l’Abbaye (nommé ci-dessus, vous suivez ?), s’ouvre une grotte, LA grotte du Dragon.
C’est là que commence la légende ou un peu avant, l’Histoire n’est pas très précise…
Mesmin ou Maximin de Micy (le neveu présenté ci-dessus) est le deuxième abbé de l’Abbaye (510-520). Pour prier, il traverse régulièrement le fleuve, notre belle Loire. Or, dans cette grotte creusée dans la roche, un effroyable dragon terrorise la population, dévaste les alentours et se terre à l’abri des regards.
En ce matin ensoleillé, Maximin de Micy traverse la Loire, armé d’un tison enflammé. Il entre dans la grotte, sombre, humide et empestant le souffre. Profonde de dix mètres sur quinze environ de largeur, elle se termine circulairement avec la couche du dragon. Maximin de Micy l’entend gronder. Au centre, s’élèvent deux piliers ronds et massifs soutenant la voûte que forme la roche. Maximin de Micy s’approche à pas de velours. N’écoutant que son courage, il brandit son tison enflammé.
Un terrible combat s’engage. Le dragon crache le feu. Maximin de Micy frappe avec son morceau de bois chauffé à blanc. Sa vie est en danger, le dragon est terrifiant. Son corps de reptile se tortille au sol pour éviter les coups. Ses ailes déployées giflent l’air pour éloigner l’assaillant. Ses pattes griffent la terre, faisant trembler le sol pour déséquilibrer son adversaire. Maximin de Micy fait face, campé droit sur ses jambes, ses yeux verrouillés aux orbites rouges de cette créature. Il ne peut que vaincre le dragon, sa foi le galvanise. Après de nombreuses minutes de combat acharné, Maximin de Micy brûle les yeux du dragon. Le feu s’étend à la couche de ce dernier. L’incendie envahit la grotte et le dragon périt dans les flammes.
Grâce à cette victoire, Maximin de Micy reçoit le statut de Saint. Il est enterré dans la grotte en 520, à l’âge de 50 ans. Bertold de Micy relate son existence dans sa « Vie de Saint Mesmin (Vita Sancti Maximini) » écrit vers 830.
De nos jours, une imposante porte, posée en 1857 ferme l’accès à la grotte. Les lettres SM (Saint Mesmin) et les dates 520 et 1857 figurent sur la porte d’entrée.
Cette légende a permis de baptiser l’Apéritif Signature du CabochéR. Nous serons heureux de vous raconter la légende de la Grotte du Dragon et de vous faire déguster un Maximinus.