Karine de Mes Bouclettes dans le désert
Aujourd’hui, nous partons à la rencontre d’une personne courageuse à plus d’un titre !
Les réseaux sociaux de Karine
Corinne : En deux mots, pouvez-vous vous présenter ?
Karine : Je m’appelle Karine, j’ai 27 ans, je suis aide-soignante à l’hôpital à Orléans et je suis une folle de sport.
Corinne : Comme les Fondateurs, ne pensez-vous pas que votre projet est complètement fou?
Karine : Entre voisins, on est un peu fou !
Corinne : En quoi consiste votre prochain défi ?
Karine : 120 kms de course à pied dans le désert en toute autonomie. Cela s’appelle le semi-marathon des sables.
Corinne : Une folle aventure que vous préparez depuis combien de temps ?
Karine : Un an, un an d’entrainement, c’est-à-dire beaucoup de course à pied, de la salle de sport presque tous les jours, au quotidien, du kiné, de la recherche de sponsors, de matériels. Tout cela pendant mes temps de repos avant et après le travail. Des fois, je pars courir vers 6 heures du matin pour commencer ma journée de travail.
Corinne : Quelles seront les difficultés que vous allez devoir affronter ?
Karine : La chaleur, le sable, le poids du sac, la distance à parcourir, une alimentation adaptée et forcément différente de mon quotidien. Tout cela est nouveau et plein d’interrogations.
Corinne : Comment se déroule ce semi-marathon ?
Karine : A Fuerteventura, dans les îles Canaries, sur quatre jours, je vais courir dans le désert sous une température de 30-35° entre 30 et 60 kms par jour avec mon sac à dos.
Corinne : Ce semi-marathon se fait en toute autonomie. Cela signifie quoi ?
Karine : Dans mon sac, je porte ma nourriture pour 4 jours, mon eau pour la journée, mon sac de couchage, mon pyjama, mon doudou, mes affaires de toilette, un réchaud pour cuisiner et une trousse de secours.
Corinne : Vous parlez de matériel spécifique. De quoi s’agit-il ?
Karine : Tout le matériel doit être léger, le minimum de poids à porter. La nourriture est lyophilisée. Des barres énergétiques. La batterie de téléphone avec son chargeur solaire. Une recherche constante d’un poids le plus léger possible dans mon sac à dos
Corinne : Qu’est-ce-qui vous fait le plus peur dans cette aventure ?
Karine : L’échec. Qui pourrait se concrétiser sous la forme d’une blessure ou d’un abandon. Cela serait inimaginable, inenvisageable pour moi, impossible
Corinne : Qu’est-ce-qui vous a poussé à vivre ce défi ?
Karine : Un besoin d’aller voir ailleurs, de dépasser mes limites, me prouver que je suis capable de faire des choses physiquement, psychologiquement.
Corinne : Quelles seront les retombées de ce challenge ?
Karine : Un changement de vie, de travail, un déménagement. En fait, je veux me prouver que je suis capable de traverser des événements forts.
Corinne : Quelle question auriez-vous aimé que je vous pose ?
Karine : Quel est le rapport entre le CabochéR et moi ?
Corinne : Et la réponse est ?
Karine : Deux projets fous avec des personnes passionnées quel que soit le domaine : le sport ou la Loire
Corinne : Quelle est la chose la plus folle que vous ayez faite dans votre vie ?
Karine : J’hésite entre les 1000 marches ou 60 étages de la Tour Montparnasse, le tremplin de saut à ski de Courchevel gravi à l’envers en partant du bas ou les 520 kms de la Loire à vélo toute seule ? Je ne sais pas quelle performance est la plus folle des trois.
Corinne : Merci beaucoup et bon courage pour cette aventure.
Karine : Bonsoir !